Aux quatre saisons que nous connaissons les habitants de la Chine ancienne en ajoutaient une cinquième : celle des récoltes, en fin d’été. Elle réapparaissait aussi entre les quatre autres, sous forme d’intersaison. De même, il existait pour eux cinq couleurs, cinq éléments, cinq aliments (dont cinq céréales), cinq saveurs, cinq sens, cinq sentiments et cinq attributs (traits de caractère), chacun associé à une saison.

Leurs médecins distinguaient cinq territoires anatomiques, cinq organes Yin, cinq viscères Yang, cinq fatigues et cinq entités viscérales, eux aussi reliés à chacune des saisons. Ils discernaient enfin cinq types physiques (archétypes) auxquels correspondent cinq types de pouls, selon l’élément dominant chez eux et dans la saison (bois, feu, terre, métal, eau). Lesquels ont inspiré cinq types de Shiatsu, différenciés par leurs pressions et leur rythme.

Ces notions sont toujours utilisées par les praticiens (shiatsu-shis). Pour eux comme pour leurs aînés, « l’univers est un grand corps et le corps, un petit univers ».