Le Shiatsu – « pression des doigts » en japonais – est né au Japon dans la première moitié du XXè siècle. Il fait la synthèse entre des techniques de massage introduites au Japon au début de notre ère (probablement en provenance de l’Inde) et les grands principes qui caractérisent la médecine traditionnelle chinoise : le Chi – aussi écrit Qi – désigne le souffle, l’énergie vitale, le Yin-Yang ainsi que des éléments philosophiques et ésotériques. Le Shiatsu intègre également la prise des pouls spécifiques à cette médecine, ainsi que la connaissance des méridiens et points permettant d’agir sur telle ou telle partie du corps.

Dans les années 1950, le Shiatsu est officiellement reconnu au Japon en tant que pratique thérapeutique. Ses maîtres d’alors se nomment Toru Namikoshi et Shizuto Masunaga. D’autres suivront comme Wataru Ohashi et Yuichi Kawada qui l’introduiront en Europe.