L’action du Shiatsu s’étend à toutes les fonctions vitales et permet de lutter contre un grand nombre de pathologies de la sphère respiratoire, digestive, gynécologique, articulaire… Voire d’accompagner des traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie…) ou des pathologies invalidantes (polyarthrite rhumatoïde, fibromyalgie, endométriose…).

Le Shiatsu agit aussi sur l’état intérieur puisqu’il a pour effet de soulager les tensions physiques et émotionnelles qui nouent l’individu. Parfois depuis si longtemps qu’elles « font corps » avec lui et se manifestent de diverses façons : fatigue permanente, irritabilité, insomnies, mal de dos, maux de ventre, eczéma, etc.

Le Shiatsu ne s’arrête pas aux symptômes. Il s’attache au contraire à prendre en compte l’individu dans sa globalité. C’est à dire son histoire, ses manques et ses attentes.

Basé sur la médecine traditionnelle chinoise, le Shiatsu repose sur une connaissance des principes physiologiques et énergétiques qui gouvernent le fonctionnement du corps. En résumé, il s’attache à favoriser ou restaurer la circulation d’énergie vitale (Chi ou Qi) via les méridiens reliés aux organes (yin) et viscères (yang), eux mêmes en liaison avec tous les territoires anatomiques : vaisseaux, système nerveux, os, muscles, articulations, peau…

S’il peut dynamiser une personne fatiguée ou affaiblie et à l’inverse, appaiser une personne agitée ou perturbée, le Shiatsu voit ses effets renforcés par une certaine hygiène de vie (alimentation de saison, régularité des repas, alternance travail-repos adéquate, exercice physique…) où les excès demeurent l’exception. Il se conçoit également de façon préventive, pour accompagner les changements de saison ou surmonter certaines épreuves : opération chirurgicale, examen de passage, réorientation professionnelle, séparation, deuil…